Cod’Action plaidoyer international 2025
Retour d’une formation pas comme les autres, par Urdniel Alokpo,
jeune participant béninois de 19 ans.
Chaque année, le Codap consacre 10 jours à une intense formation pour les défenseur·se·x·s des droits humains venant d’horizons différents, d’Afrique et d’ailleurs. Il s’agit du Cod’Action plaidoyer international (CAPI), une formation portant sur les droits humains, le plaidoyer international et la gestion de projet.
En juin 2025, nous étions 18 jeunes engagé·e·x·s pour la promotion des droits humains sélectionné·e·x·s pour suivre, à Genève, ce riche programme de formation. Venant du Bénin, de la Bolivie, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Maroc, du Sénégal et du Togo, nous avons très vite ressenti la joie d’une attente comblée et d’un apprentissage intense. Chacun·e·x d’entre nous portait un projet de plaidoyer visant un changement spécifique lié à l’amélioration de la situation des droits humains dans son pays. Grâce au CAPI, nous les avons peaufinés et rendus prêts à la mise en œuvre.
Pendant 10 jours, nous avons exploré, à travers une vingtaine d’ateliers, le droit international des droits humains, l’histoire des droits humains, les singularités du plaidoyer international ainsi que la gestion de projet.
Pendant 10 jours, nous avons eu accès à des informations de qualité relatives aux mécanismes de protection des droits humains régionaux et internationaux. Mieux, nous avons pu apprendre comment les exploiter dans le cadre de nos différents projets et eu des mises en situation nous permettant d’en appréhender les spécificités.
Pendant 10 jours, nous avons plongé dans l’univers diversifié et passionnant de la gestion de projet. Les formateur·rice·x·s nous ont insufflé la maîtrise d’outils indispensables pour une gestion de projet complète et qualitative. Progressivement au cours de la semaine, nous avons pu appliquer ces acquis à nos projets personnels.
Pendant 10 jours, nous avons fait tout cela et plus encore ! Fait de nombreuses et belles rencontres, observé un travail d’équipe de qualité, découvert une cuisine exceptionnelle et, de surcroît, une unité de notre humanité !
Toutes ces merveilles ont été possibles grâce à un excellent travail de la part de l’équipe du Codap et de tou·te·x·s ses bénévoles. Je salue leur dynamisme et leur excellence. Nous avons acquis, grâce au CAPI, de bonnes compétences en matière de plaidoyer international et gestion de projet. Ceci, afin que les droits humains aient une meilleure garantie de protection efficace. Le CAPI fut pour moi l’opportunité de me retrouver dans un lieu où toutes les personnes présentes ont le souci du bien-être des autres, avec la force d’un humanisme sincère. Je me suis retrouvé au CAPI là où les droits humains ressentent l’espoir !
En juin 2025, j’étais au CAPI, au paradis des droits humains.
Une partie des participant·e·x·s du CAPI sur le banc de la Treille, lors de la visite de Genève